Interet D Un Compte Rendu Structure Au Cours De La Lecture D Un Scanner Corps Entier Chez Le Traumatise

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Intérêt d'un compte-rendu structuré au cours de la lecture d'un scanner corps entier chez le traumatisé

Le traumatisme est la troisième cause de mortalité en France. Le scanner corps entier (SCE) est un examen réalisé dans la prise en charge initiale. Il s'agit d'un examen constitué de milliers d'images. Le taux d'erreur lors de l'interprétation d'un SCE varie de 3 à 71 %. L'utilisation d'un compte-rendu structuré (CRS) au lieu d'un compte-rendu narratif permettrait de diminuer le nombre d'erreurs de détection en convertissant le mode de pensée intuitif en un mode de pensée rationnel. L'objectif de cette étude était d'évaluer la valeur diagnostique du CRS par rapport au compte-rendu initialement fourni (CRI) au clinicien. Le critère de jugement principal était le taux d'erreur de détection dans le CRS et le CRI. Matériel et méthodes Les SCE provenant du service d'accueil des urgences était inclus de 2016 à 2018. Pour chaque SCE, une première lecture des images à l'aide d'un CRS était réalisée en aveugle du compte-rendu initial. Les CRS étaient ensuite comparés avec les CRI correspondants. Les discordances étaient évaluées par une deuxième lecture : lésion présente sur le CRS et absente sur le CRI, et inversement ; puis lésion mal décrite sur le CRI par rapport au CRS, et inversement. Enfin, pour chaque patient, un gold standard fictif était établi à partir des données du CRS et du CRI. Les statistiques utilisaient un test du Chi2 ou un test de Fisher selon la taille de l'échantillon. Résultats Sur les 349 patients sélectionnés, un total de 332 patients ont été analysés. L'âge médian était de 32,5 ans. Il y avait 69,9% d'hommes. Il existait un total de 1076 lésions traumatiques, les plus fréquentes étant les anomalies de la paroi abdominales (n=79, 24,5% des patients, 7,3% des lésions totales) et les fractures de côte (75, 23,3%, 7,0%). Les scanners normaux représentaient 46% des SCE totaux. Il y avait 474 erreurs au total, 391 erreurs de détection et 83 erreurs de caractérisation. Les erreurs les plus fréquentes dans le CRI étaient représentées par les erreurs à propos de la paroi abdominale (n=60) et du scalp (n=39). Les erreurs les plus fréquentes dans le CRS étaient les contusions pulmonaires (n=4) et les pneumothorax (n=3). Dans le CRI, il y avait 391 erreurs de détection, versus 23 dans le CRS, respectivement 36,3% et 2,3% des lésions totales (p
Facteurs prédictifs de lésions manquées à la seconde lecture d'un scanner corps entier chez le polytraumatisé

L'objectif de notre étude était de déterminer les marqueurs cliniques et radiologiques susceptibles d'identifier les patients à risque de lésions manquées à la phase précoce de lecture en téléradiologie d'un scanner corps entier chez le patient polytraumatisé. Le comité d'éthique a approuvé cette étude rétrospective. Un total de 2354 scanners corps entier chez les patients polytraumatisés ont été inclus dans un centre de téléradiologie entre Février 2011 et Septembre 2016 depuis 26 hôpitaux français pendant les périodes de garde entre 18 heures 30 et 8 heures 30 en semaine, et durant les 24 heures de garde les week-ends et jours fériés. Tous les scanners corps entier ont été interprétés immédiatement par le radiologue de garde et systématiquement relus dans les 12 à 48 heures par un autre radiologue pour détecter des lésions manquées. Une analyse univariée et multivariée par régression logistique ont été réalisées pour identifier les marqueurs cliniques et radiologiques prédictifs de lésions manquées. Un total de 304 scanners corps entier (12,9% ; 304 de 2354) ont eu un compte-rendu de relecture identifiant des lésions manquées. Parmi eux, 59 (19,4% ; 59 de 304) avaient des lésions manquées cliniquement significatives. Au total, 530 lésions ont été manquées sur 5979 lésions (8,8% ; 530 de 5979) détectées après les deux lectures. 47 lésions (8,9% ; 47 de 530) avaient un score AIS de sévérité ≥3. Après analyse multivariée, l'âge supérieur à 30 ans (OR = 1,4 [IC 95% : 1,1 - 1,8] ; p = 0,01), la présence de plus de deux étages lésés (OR = 2,8 [IC 95% : 2,1 - 3,8] ; p
Intérêt du scanner corps entier systématique chez le patient suspect d'être traumatisé grave, pauci ou asymptomatique

Introduction : la réalisation d'un scanner corps entier (SCE) chez les patients suspects de traumatisme grave selon les critères de Vittel est controversée. L'objectif de notre étude est d'évaluer si le SCE améliore le diagnostic chez les patients pauci- ou asymptomatique ayant un critère de cinétique seul. Matériel et méthode : étude observationnelle rétrospective et monocentrique entre janvier 2015 et décembre 2017 aux urgences du CHU de Nantes. Les critères d'inclusion étaient : l'âge > 18 ans, la notion de traumatisme à haute cinétique, la réalisation d'un SCE et l'absence de signe clinique ou la présence de signes clinique à un seul étage (hors membres). Le critère de jugement principal était la proportion de patient ayant au moins une lésion occulte. Résultats : 105 patients ont été inclus. La majorité des patients étaient des hommes, d'âge moyen, ayant eu un AVP voiture. 52 (49,5%) avaient un SCE positif, dont 28 (26,7%) avaient au moins une lésion occulte. Chez ces derniers 16 (57,1%) présentaient des lésions graves(AIS ≥ 3). Un seul patient avait un examen clinique normal avec un SCE négatif. La prise en charge thérapeutique a été modifiée chez (17,1%) patients après réalisation du SCE. Le critère « appréciation globale » n'apparaissait pas comme significatif. Conclusion : la réalisation d'un SCE chez les traumatisés graves pauci-symptomatiques permet de découvrir près de 30% de lésions occultes. L'absence de lésion au SCE en cas d'examen clinique normal pose la question de stratégies alternatives chez ses patients. Il est nécessaire d'étudier des cohortes plus puissantes pour déterminer des facteurs de risque de lésions occultes plus pertinents que l'appréciation globale chez ces patients.